15 avril : Train de la colère

 Au sein de l’association Urgence-POLT, tous les acteurs politiques, économiques, associatifs et syndicaux portent un combat pour un transport fiable, décarboné et facteur de développement social sur l’ensemble de la ligne entre Paris et Toulouse.

Les travaux de régénération en cours sont nécessaires mais ne peuvent constituer une finalité et un rattrapage abouti après des décennies d’abandon de la ligne. Nous demandons dès à présent la définition et la mise en œuvre sans délai d’un schéma directeur plus, complémentaire au schéma directeur actuel.

Les nouvelles rames « Oxygène » ont fait l’objet de trois retards, un quatrième serait un nouveau coup porté à la confiance des usagers dans les promesses des politiques.

La ligne POLT a subi les non-décisions politiques, les retards techniques, le sous-investissement. Reconnue ligne nationale structurante, les promesses doivent être suivies d’actes avec la mobilisation de moyens sur un long terme. Telles sont les attentes légitimes de tous les acteurs de la ligne POLT solidaires avec la ligne Paris-Clermont. 

L’action du 15 avril démontre la volonté des territoires d’être entendus et respectés.

 Emile Roger LOMBERTIE

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Les raisons de la colère
Élus, associations, représentants d’entreprises... la journée avait pourtant bien commencé, mobilisant le plus grand nombre pour cet important dossier en faveur de la mobilité de nos territoires grâce aux lignes ferroviaires POLT et POC (qui desservent des bassins de vie de 10 millions d’habitants ).
Une grande déception à leur arrivée au Ministère des transports.
Non seulement le Ministre n’a pas daigné recevoir la délégation, mais le plus humiliant, c’est qu’en plein milieu du tour de table, le Ministre a diffusé un communiqué de presse, publiant les conclusions d’une réunion à laquelle il n’avait pas participé.
Les chefs d’entreprises, les élus locaux, les associations d’usagers qui font vivre les territoires, celles et ceux qui travaillent au service de leurs concitoyens, déplorent ce manque d’intérêt manifeste et une désinvolture insupportable alors qu’ils sont toujours et encore en attente d’une méthode rigoureuse et d’engagements tenus.
Montés à Paris avec détermination, chacun redescend dans sa province en proie à de la colère. À défaut d’Oxygène, la lente asphyxie de nos territoires semble inéluctable.
Tous les participants du « Train de la colère » tiennent à remercier tous les journalistes présents pour relayer la mobilisation des oubliés des territoires ruraux.