Citoyenne
Tribunes libres
Majorité municipale
Limoges en perspectives
Une seule ambition : Limoges
À l’heure où notre pays semble englué dans les querelles politiciennes, les petites phrases et les postures de circonstance, Limoges suit une autre voie. Ici, nous refusons les divisions stériles, les gesticulations et le chaos qui dominent trop souvent la scène nationale. À Limoges, nous avons une seule ambition : celle de notre ville, de notre métropole et de ses habitants.
Depuis 2014, notre équipe municipale est à pied d’oeuvre, avec constance et sérieux, loin des effets d’annonce, pour améliorer le cadre de vie, respecter l’environnement, garantir à chacun sa sécurité et sa liberté. Ces sujets, qui concernent directement la vie de nos concitoyens, méritent mieux que les polémiques : ils appellent des actes, des choix et requièrent une vision.
Cette vision, nous la déployons dans tous les domaines, et notamment dans celui des écoles municipales. Pendant des décennies, entre le début des années 1990 et 2014, les majorités socialocommunistes ont laissé l’immobilier scolaire se dégrader, sans investissements à la hauteur des besoins. Nous avons fait de ce dossier une  priorité absolue : plus de 84 millions d’euros ont été investis dans nos écoles. 50 millions d’euros ont déjà été engagés dans ce plan d’ampleur qui court jusqu’en 2029. Ces travaux ne sont pas seulement des chantiers techniques : ils sont un engagement pour les enfants, pour les parents et pour l’avenir. Nos écoles rénovées sont plus confortables, plus économes en énergie et plus respectueuses de l’environnement. Elles traduisent une conviction simple : préparer l’avenir, c’est investir dans la jeunesse.
Cette politique éducative s’accompagne d’une attention particulière envers les plus petits. Dès 2014, nous avons engagé dans les crèches municipales une démarche pionnière : suppression des perturbateurs endocriniens, traitement de l’air, choix de matériaux sains, surfaces adaptées, nettoyage vertueux avec des produits respectueux de l’environnement et de la santé des enfants. Plus récemment au cours de ce mandat nous avons livré deux nouveaux centres de loisirs neufs et répondant aux meilleurs standards existants : Robert Hébras et Uzurat.
Ces engagements concrets ont valu à Limoges la reconnaissance de l’UNICEF, qui nous a attribué le label « Ville amie des enfants ». Ce label n’est pas un simple symbole : il consacre des années de travail patient, rigoureux, guidé par une exigence de qualité et de bien-être pour les familles. 
L’exemple des plateaux en porcelaine, conçus et fabriqués localement pour les cantines scolaires, illustre parfaitement cette démarche. Issus de notre savoir-faire, esthétiques, durables, hygiéniques, ils démontrent que notre territoire peut allier excellence, écologie et économie locale.
Nous pouvons être fi ers d’avoir anticipé ces enjeux bien avant que la crise du Covid et l’évolution de la conscience environnementale ne rendent ces questions incontournables. Là où d’autres suivent la polémique du moment, nous avons agi avec lucidité et détermination, au service de Limoges et des Limougeauds.
Anticiper. Financer. Avoir une vision pour le territoire. C’est cela, gouverner une ville avec sérieux et passion. Et c’est ce que nous continuerons à faire, fidèles à notre ambition : Limoges.
Pour la majorité municipale : Guillaume Guérin, Jean-Marie Lagedamont, Sarah Gentil, Catherine Mauguien-Sicard, Benjamin Battistini, Rhabira Ziani-Bey, Laurent Oxoby, Sarah Terqueux, Vincent Rey, Marc Bienvenu, Nathalie Mézille, Nézha Najim, Rémy Viroulaud, Isabelle Maury, Charles Colas, Jean-Marie Bost, Michel Cubertafond.
Novembre 2025
Opposition
Gauche citoyenne, sociale et écologiste
Les agents municipaux, piliers du service public
À Limoges, nos agents assurent chaque jour le bon fonctionnement des services publics municipaux. Qu’ils travaillent dans les écoles, les crèches, les équipements culturels, les services techniques ou administratifs, ils incarnent au quotidien une présence concrète auprès des habitants.
Depuis de nombreuses années, la majorité en place a fait le choix d’une politique d’économies systématiques sur le fonctionnement. Sous couvert de « bonne gestion », les services voient leurs moyens diminuer, leurs missions s’alourdir et leurs marges de manoeuvre se restreindre. Les agents municipaux se retrouvent pris dans une équation impossible : faire toujours plus avec toujours moins.
Cette logique purement comptable a des conséquences très concrètes. Elle fragilise la qualité du service rendu aux Limougeaudes et aux Limougeauds. On ne peut pas prétendre défendre la proximité tout en affaiblissant celles et ceux qui la font vivre.
Prenons l’exemple des ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles). Depuis plusieurs mois, ces agents indispensables au bon fonctionnement de nos écoles maternelles se mobilisent. Elles alertent sur la dégradation de leurs conditions de travail et sur l’absence de reconnaissance de la pénibilité de leurs missions. Or, les ATSEM ne sont pas de simples « aides » : elles participent pleinement à l’accueil et à l’accompagnement éducatif des enfants, souvent dans des conditions physiques et psychologiques très exigeantes. C’est pourquoi elles réclament que la pénibilité de leur travail soit reconnue, afin de pouvoir bénéficier de jours de sujétion. À cela s’ajoute un manque de dialogue social constructif avec la municipalité, qui nourrit un profond sentiment d’injustice.
Autre illustration : le secteur culturel, pourtant pilier du rayonnement et de l’attractivité de notre ville. Les équipes de la Bibliothèque francophone multimédia (BFM), établissement emblématique de Limoges, accomplissent un travail remarquable pour maintenir un service public culturel ouvert, innovant et accueillant. Mais là encore, les moyens matériels se réduisent. Comment garantir un accueil de qualité, des animations culturelles régulières, un accompagnement des publics et une médiation numérique efficace lorsque les équipes fonctionnent à flux tendu ?
La culture ne peut pas être gérée comme un simple centre de coût. Elle constitue un service public à part entière, un espace de lien, d’émancipation et de connaissance. Réduire les moyens de la BFM ou des équipements culturels, c’est affaiblir l’accès de toutes et tous à la culture, au savoir et à la citoyenneté.
Ces exemples illustrent une situation plus large : celle d’un personnel dévoué, mais trop souvent insuffisamment reconnu et entendu. À cet égard, le comportement du maire lors du dernier conseil municipal, lorsqu’il a publiquement réprimandé un agent devant l’assemblée, a profondément choqué. Cet épisode regrettable témoigne d’un climat de tension qui n’a pas sa place dans la gestion d’une collectivité.
Dans le même temps, la fiscalité locale a fortement augmenté. Les Limougeaudes et les Limougeauds sont en droit d’attendre que chaque euro prélevé se traduise par un service de qualité, accessible et humain. Nous ne contestons pas la nécessité d’une gestion rigoureuse des finances publiques et l’importance de l’investissement. Une ville se construit par ses projets, mais elle se maintient grâce à son service public. Les agents municipaux en sont le coeur battant : ils méritent respect, écoute et confiance. C’est à cette condition que nous pourrons répondre aux attentes légitimes des habitantes et habitants de notre ville.
Thierry Miguel, Gulsen Yildirim, Gilbert Bernard, Olivier Ducourtieux, Nabila Anis, Thibault Bergeron, Christelle Merlier / groupe.opposition@limoges.fr - 05 55 45 63 66
Novembre 2025
Anciennes tribunes
Retrouvez les tribunes précédentes dans les anciens numéros de Vivre à Limoges.
