"Sur le vif", Cadre de vie

Travaux en ville : Banc, Marceau, Porte-Panet, un point d’étape

Pour plusieurs chantiers d’envergure en cours, le tumulte des engins de chantier laisse progressivement la place à la quiétude des aménagements. Place des Bancs, les premières phases du chantier se terminent, rue Porte-Panet, le jardin des vestiges se révèle aux passants lorsque l’empreinte du baptistère vient orner la place Saint-Étienne et à Marceau, le quartier s’ouvre sur la ville pour insuffler un vent de renouveau.

Publié le

Place des Bancs tout d’abord, 

Une information de la plus haute importance : : tous les commerces restent ouverts le temps des travaux ! Même si leur impact perturbe le cheminement sur la place, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir l’accès aux commerces.
Aujourd’hui, les pavés sont posés, le béton coulé et l’on voit bien que la nouvelle place des Bancs nous plongera très vite dans une ambiance paisible et accueillante. Le tumulte des engins de chantier passé, c’est la sérénité qui va à nouveau envahir cet espace piétonnier en coeur de ville.

Le calendrier

Placé sous la maîtrise d’ouvrage de Limoges Métropole en concertation avec la Ville, le chantier avance conformément aux délais établis.
La place de Bancs et la rue des Halles seront terminées avant Noël. Les plantations quant à elles sont prévues en novembre, sous réserve de conditions météo favorables.
Les arbres plantés sont des Sophora japonica ‘Regent’, des arbres au port élégant. Chacun a été marqué, et donc choisi, chez un pépiniériste.
Suivront la réfection de voirie et la mise en beauté des rues Lansecot, Élie-Berthet et de la place du Poids-public.
Les concessionnaires ont débuté en octobre les opérations d’enfouissement des réseaux, rue Lansecot d’abord. Cette seconde phase de travaux se terminera fin 2026.
Pour accueillir les véhicules, le parking Élie-Berthet est ouvert (49 places).
Et c’est avec une satisfaction non dissimulée que les limougeauds redécouvrent donc progressivement la place des Bancs, un lieu qui a changé dans un quartier au patrimoine
architectural riche.

Place de la cathédrale

A l’angle de la rue Porte-Panet, la palissade en bois n’est plus. Un nouveau jardin se dessine et l’on peut déjà apercevoir l’emprise qu’occupait le baptistère : un hexagone doté d’une cuve baptismale en son centre.
Là encore des plantations sont prévues au chevet de la cathédrale.
Sur ce site, plusieurs périodes de l’histoire de Limoges se révèlent, de la voie antique qui traverse le jardin jusqu’aux murs médiévaux et vestiges de l’église Saint-Jean* qui sont
préservés.

* L’église est entièrement détruite, mais est visible sur plusieurs plans des XVIIe et XVIIIe siècles. Il s’agit d’un édifice de trois travées, consacré en 1219. 

Marceau hors les murs

Depuis le mois d’octobre et pour 4 mois, les démolitions d’une partie des murs d’enceinte et de certaines constructions de l’ancienne caserne Marceau sont lancées. La réorganisation intégrale du site, qui sera ouvert sur la ville, prévoit la création d’une place pour accueillir le marché. Un parc végétalisé lui succèdera et une nouvelle rue sera tracée en son sein depuis la place Marceau, côté rue Charpentier, en direction de la rue du Chinchauvaud. En complément de ces opérations portées par la Ville, un appel à projets a été lancé pour construire des logements et installer une off re de services et de commerces au Pavillon de l’horloge qui sera réhabilité (lot 3).    

Orchestré par le promoteur Altana promotion, le projet prévoit une trentaine de maisons individuelles sur le premier lot, des maisons individuelles également (13) et des logements, dits intermédiaires sur le second et sur la parcelle du côté de la rue du Chinchauvaud, (lot 2) 4 immeubles collectifs de 3 étages.

Des co-fi nancements ont été obtenus par la Ville pour le chantier rue Porte-Panet, à savoir : 270 540 € du Département / 15 098 € de la DRAC et 37 500 € du FEDER - plus une participation de Limoges Métropole en tant que comaître d’ouvrage et pour l’archéologie préventive et une participation d’Enedis et GRDF pour l’archéologie préventive. D’autres demandes sont toujours en cours d’instruction.

Ce contenu vous a-t-il été utile ?
Button envoyer