Comme l’explique Marie-Anne Robert-Kerbrat, en charge du développement
durable à la Ville, «le principe du label attribué par la commune n’est pas de délivrer une certification, mais de reconnaître l’engagement d’une entreprise envers une méthodologie, une approche. Il est une incitation à faire selon des valeurs qui se partagent et qui inspirent.
Pour que ça marche, ajoute-t-elle avec ferveur, il faut trouver la bonne échelle et que chacun se dise : j’en suis !
Recevoir le label Limoges durable est finalement un gage de confiance pour des objectifs à atteindre. La question que les membres se posent n’est pas tant de dresser le bilan des actions réalisées que de déterminer de nouveaux objectifs à atteindre pour aller de plus en plus loin dans une démarche vertueuse ! »
Être Limoges
Cette volonté de fédérer les actions à l’échelle d’un territoire fait écho aux services rendus aux citoyens. Le label Limoges durable a du sens, justement parce qu’il est Limoges, que les actions sont locales et qu’elles profitent concrètement aux habitants et aux entreprises d’ici.
« Le label s’inscrit dans une réflexion élargie, autour d’une charte des ODD ou du pack climat orchestré par la Ville par exemple, poursuit Marie-Anne Robert-Kerbrat. L’objectif est d’une part de veiller aux dépenses quelles qu’elles soient, d’obtenir des financements de certaines actions, mais aussi de susciter des
partenariats au sein d’un réseau ».
Deux exemples. L’un pour l’amélioration des conditions de vie au travail - QVT - tel que le propose l’entreprise SEVA. L’autre pour inciter des entreprises à participer à des actions de mécénat comme le fait la Société Σ-dons.
Ce sont des actions gagnant / gagnant et pour lesquelles ceux qui usent de leur temps, de leurs compétences ou d’argent, le font dans une perspective solidaire.
Pour encourager le mécénat
Antoine Lagorce a créé la société Σ-dons au cours de l’été 2024. Labellisée Limoges durable, c’est à travers une plateforme numérique que les clients et salariés des entreprises accompagnent le mécénat et financent, sans que ça leur coûte plus cher, les actions des associations qu’ils souhaitent soutenir.
« 90 % des entreprises qui payent l’impôt sur la société ne font pas de mécénat. C’est un constat. Cela leur permettrait pourtant de bénéficier de déductions fiscales et en même temps de contribuer à accompagner des actions qu’elles
souhaitent, explique le chef d’entreprise. La question qui se pose alors est de savoir comment les inciter à s’engager dans cette voie, et surtout comment leur faciliter la tâche.
Second constat : les associations, fondations ou autres organismes receveurs de dons sont tous en quête de financements ».
