La Ville a engagé un travail méthodologique en octobre 2024 dans l’optique de réaliser un diagnostic énergétique et une analyse de l’évolution de sa consommation d’énergie à horizon 2030 ; le but étant d’établir un plan stratégique dans la foulée selon plusieurs axes :
- l’optimisation de l’autoconsommation,
- la prise en compte des augmentations de puissance de production.
Concrètement, même si c’est une obligation réglementaire pour les
constructions neuves et les réhabilitations des bâtiments de plus de
500 m2 , la Ville a commencé à dresser la liste des sites éligibles selon
différents critères.
Définir quels édifices sont concernés
Sur les 600 édifices de toutes tailles potentiellement concernés, le choix se porte sur les toitures les plus adaptées : matériaux, exposition, orientation, ensoleillement, … et sur leur localisation, en secteur patrimonial protégé ou non par exemple.
L’objectif à terme est de favoriser autant que possible l’autoconsom-
mation des bâtiments pour alléger la facture et de couvrir un quart de la consommation annuelle, qui se situe autour de 16 millions de kW/h par an pour la collectivité.
La liste des bâtiments concernés est évolutive. Elle sera ajustée en fonction des différentes opportunités qui se présenteront.
C’est par exemple le cas des gymnases Blum et Jean-Macé dont des
travaux de réfection de la couverture sont programmés durant l’été.
La pose de panneaux photovoltaïques est aussi réalisée à l’accueil
de loisirs d’Uzurat qui ouvre ses portes en septembre et prévue sur le
toit de l’Unité de production culinaire de Beaublanc, au restaurant scolaire Les Bénédictins ou au groupe scolaire Montalat.
Toujours dans une logique vertueuse et responsable, la Ville s’est aussi engagée dans un ambitieux programme de production d’hydroélectricité. Là encore, les études sont lancées avec en premier lieu la
définition du potentiel et des sites qui pourraient être choisis comme
l’île aux oiseaux ou le lac d’Uzurat.
Les décisions d’implantation seront prises à l’issue des diagnostics en
cours selon un rapport coût d’installation et efficience de la produc-
tion électrique. Un co-financement 9 150 € de l’ADEME a été obtenu.
Principales actions de maîtrise de l'énergie jusqu'en 2032 :
Relamping LED éclairage public
Relamping LED des bâtiments
Gestion des talons de consommation des bâtiments
Electrification de la flotte des véhicules
Isolation thermique des bâtiments
Changement de systèmes de chauffage