"Sur le vif", Sport

400 judokas à Limoges

Le championnat et la coupe de France de Judo étaient organisés au Dojo Robert Lecomte à Limoges, mercredi 2 et jeudi 3 février, par la Fédération Française du Sport Universitaire.

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Le judo est une discipline que l’on pratique dès le plus jeune âge. Jason Guillot, entraîneur de l’Alliance judo Limoges a commencé à l’âge de 5 ans et s’est passionné pour la compétition. Aujourd’hui devenu entraîneur, il accompagnait deux compétiteurs avec fierté.

« En judo, la technique est importante, explique-t-il, mais la condition physique et le mental peuvent faire la différence. Comme dans beaucoup de sports, l’effet de groupe crée une émulation et motive les troupes. Le judo porte aussi des valeurs éducatives pour les enfants qui pratiquent et donnent des lignes de conduite dans la vie de tous les jours : le respect de l’autre, la confiance en soi, la persévérance, … ».

En judo, on juge la projection de l’adversaire. Le placement des mains qui saisissent les manches et cols des kimonos conditionne la tactique.

Valentin Girac est arbitre national depuis 4 ans. « L’arbitrage se base sur les règles et la technique, précise-t-il. Pour ces championnats, le niveau était bon ! De fait, nous sommes là pour relever les fautes techniques bien-sûr, mais il faut pour autant laisser le sport s’exprimer et que le meilleur gagne ».

Claire est venue de Toulouse pour participer. Elle patiente sur le bord du tapis en attendant son tour, ses écouteurs sur les oreilles pour rester concentrée. « Je suis arrivée 3e en 2019. Une compétition se joue beaucoup dans la tête. On vient tous pour gagner donc on entre sur le tapis avec cette attention. Durant le combat, même si la situation ne tourne pas à notre avantage, il faut se dire que rien n’est perdu sinon, on ne peut pas gagner ».  Enzo de Paris mise sur la technique, mais dans l’effervescence du combat, « il faut savoir prendre sur soi pour rester concentré quoi qu’il se passe et savoir se remettre en question et réagir ». Nolwenn, elle aussi venue de Paris, semble plus sereine, simplement parce qu’elle va « faire du mieux que je peux ». L’important c’est de participer !

Viser le podium

Après un combat en demi-finale où il sait qu’il n’a pas fait ce qu’il faut pour gagner, Yolan se prépare pour décrocher la troisième place. « Les combats nécessitent de s’adapter en permanence. Il faut avoir une tactique, notamment sur la pose des mains. C’est différent si l’adversaire est gaucher ou droitier. Ensuite il faut attendre le bon moment, avoir le feeling, sentir le bon moment et BAM ! »

Notez que l’événement n’était pas ouvert au public en raison du risque épidémique. Le passe vaccinal était exigé à l’entrée.

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