Nos vies et nos quotidiens subissent depuis trois années une succession de bouleversements et de tourments inédits qui ébranlent les fondements de notre pacte social : la crise sanitaire enchaîne toujours des vagues de contamination ; la guerre a fait son retour en Europe à 2 000 km de Limoges ; la crise énergétique contraint à la sobriété nos organisations publiques comme privées et nos modes de consommation.
La violence de la période n’échappe à personne et pas à la vie publique. Dans ces conditions aussi complexes, j’ai fait mienne l’antienne selon laquelle « Mieux vaut écouter la semonce du sage qu’écouter le chant du fou. ». Anticiper doit être notre ligne de mire à court et moyen termes. Ne pas céder au défaitisme spontané qui annihile tout projet en obérant l’avenir des générations futures. Ne pas surjouer l’optimisme qui mettrait en péril nos moyens d’action d’urgence.