Parcours
Alain Célérier
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« Mon rôle est d’organiser l’environnement nécessaire pour développer les projets de recherches et les meilleures conditions pour former les étudiants. Mais il faut bien avoir à l’esprit que tous ont besoin de liberté. J’essaie de montrer la bonne direction et de les inciter à faire des merveilles, mais être président de l‘université c’est un peu comme être le « gardien d’un troupeau de chats ».
Animée par des enseignants chercheurs qui la font vivre, des idées qui la font briller, l’université de Limoges « a su trouver sa place dans le paysage de la Recherche et de l‘enseignement, même si elle fait pourtant partie des universités de petite taille avec 16 300 étudiants. »
Avancer et chercher
Et même si certains s’inscrivent à la Fac en attendant de trouver leur voie, d’autres ont déjà une idée précise du chemin à suivre.
Au contact des chercheurs qui enseignent dans les 5 facultés, 4 instituts et 3 écoles supérieures, les jeunes apprennent à réfléchir et à s’adapter. L’enseignement incite à se poser des questions et nécessairement à chercher des réponses. « De mon point de vue, optimiser les conditions de travail pour garantir des recherches de qualité et en même temps favoriser la réussite des étudiants qui nous font confiance est une priorité.
D’où la nécessité d’avoir une vision globale et distante à la fois, qui permet de repérer et de canaliser les projets et les énergies. Les étudiants d’aujourd’hui sont les chercheurs de demain et il est primordial de leur donner envie de rester à Limoges. »
Fierté et reconnaissance
Chasseur de renard et de sanglier à l’arc le dimanche matin, Alain Célérier n’a pas peur de retrousser ses manches. Il prône un état d’esprit qui place l’innovation au cœur de l’apprentissage et une formation des étudiants étroitement imbriquée aux projets de recherches qui sont réalisés à Limoges. « Si on n’est pas bon, on n’est pas reconnu et si l’on n’est pas reconnu, on n’existe pas ! » Pourtant l’université de Limoges avance. « Mais ce qu’elle est ne saute pas aux yeux. L’activité de Recherche est sous estimée malgré la volonté qui nous anime. »